27 Février 2020
Le gouvernement s’obstine alors qu’il est incapable de fournir une évaluation sincère sur l’impact financier et de lever les incertitudes sur le montant des pensions et l’âge de départ à la retraite. Ce qu’a souligné sévèrement le Conseil d’Etat.
Le gouvernement refuse d’aborder la question du partage des richesses pour financer les retraites et se place dans une logique de croissance infinie.
D’autre part, les débats à l’assemblée confirment que l’âge d’équilibre, clé de voûte de leur système, conduira à imposer un départ à 65 ans et au-delà.
Les travailleuses et les travailleurs ne baisseront pas les bras aussi longtemps que le gouvernement ne retirera pas son projet. La menace d'utilisation de l'arme fatale du 49.3 ne changera rien à la détermination de combattre pied à pied ce recul social majeur.
L’avis du Conseil d’État est un désaveu cinglant à la stratégie gouvernementale. Cette réforme est décidément injuste et dangereuse.
Il confirme nos analyses d’une réforme qui méprise les formes réglementaires et législatives et, sur le fond, fait ressortir le flou du projet.
Il pointe les biais de l’étude d’impact et des 29 ordonnances auxquelles le texte du projet de loi renvoie comme autant d'éléments qui masquent la réalité de la réforme.
Il contredit les engagements de compensation aux dégâts de la réforme que le gouvernement avait fait miroiter pour certaines catégories.
Ce projet n'est donc ni amendable ni négociable et nous exigeons toujours son retrait.
Nous appelons à un nouveau rassemblement le
Jeudi 27 Février 2020 à partir
de 18 H 45
devant la Bourse du Travail,
pour une Retraite aux flambeaux contre les retraites en lambeaux.
DEMAIN
MERCREDI 26 FEVRIER
RENDEZ VOUS POUR DISTRIBUTION
8H RDV BOURSE DU TRAVAIL ET 11H30 ROND-POINT ATS