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Le BLOG de L'UNION LOCALE CGT

UNION LOCALE CGT d'Alès Permanences Juridique du Lundi au Vendredi de 9 h à 18 heures

10° EXPO D'ARTS DE LA COMMISSION CULTURELLE DE L'UNION LOCALE

10° EXPO D'ARTS DE LA COMMISSION CULTURELLE DE L'UNION LOCALE
10° EXPO D'ARTS DE LA COMMISSION CULTURELLE DE L'UNION LOCALE
10° EXPO D'ARTS DE LA COMMISSION CULTURELLE DE L'UNION LOCALE
10° EXPO D'ARTS DE LA COMMISSION CULTURELLE DE L'UNION LOCALE
10° EXPO D'ARTS DE LA COMMISSION CULTURELLE DE L'UNION LOCALE
10° EXPO D'ARTS DE LA COMMISSION CULTURELLE DE L'UNION LOCALE
10° EXPO D'ARTS DE LA COMMISSION CULTURELLE DE L'UNION LOCALE
10° EXPO D'ARTS DE LA COMMISSION CULTURELLE DE L'UNION LOCALE
10° EXPO D'ARTS DE LA COMMISSION CULTURELLE DE L'UNION LOCALE

Encore une fois on peut dire que les absents ont eu tort.

La 10° expo d'arts organisée par la commission culturelle de l'Union Locale CGT d'Alès et l'Institut d'histoire sociale de la CGT à été une réussite.

Un moment très émouvant fut le témoignage d'Aimé Cussac (l'un des révoqués de 1948) lors du débat consacré aux mineurs révoqués et à la répression policière qui s'en ait suivie lors des grèves des mineurs de 1948.

Aimé nous a fait part avec beaucoup de pudeur de la façon dont il a été traité, lui et ses camarades suite à cette grève.

Arrêté, torturé par les forces de l'ordre, et comme si cela ne suffisait pas, ils sont révoqués manu militari des Houillères. Et quand on perd son emploi à la mine, on perd lourd : le charbon pour se chauffer, le logement, la médecine gratuite...

À l’instar de tous les licenciés, ils retrouvent du travail chez un sous-traitant, l’entreprise Deluster. Mais là encore, l'acharnement continue :"On était parqués dans une baraque en bois, longtemps interdits de réfectoire, de lavabo et interdiction même de parler avec ses anciens camarades de la mine"

Et lorsque les Houillères les reprennent au fond de la fosse en 1974, "c’est sans ancienneté ni primes de résultats. On est repartis de zéro". 

Depuis 66 ans, les Mineurs condamnés en 1949 (il n’en reste plus que 7 aujourd’hui), se battent pour faire reconnaître l’injustice de leur licenciement. Jusqu’en 1981, ce fut un combat dans l’ombre qui n’intéressait personne si ce n’est les intéressés eux-mêmes et leur syndicat.

Dès l’élection de François MITTERRAND à la présidence de la République, les Mineurs reprennent espoir mais ils seront vite déçus. Les Ministres socialistes ̎se filent et se refilent ̎ce dossier d’un autre âge mais qui sent encore la poudre plus de trente ans après. Peuvent-ils ouvertement critiquer les décisions de leurs ainés de la SFIO dont certains sont encore vivants ?

Malgré les hésitations du Gouvernement, les Mineurs obtiennent quand même en 1981 que soit votée par le Parlement la loi d’amnistie pour les syndicalistes accusés d’avoir appelé à la grève. Les intéressés continuent la lutte judiciaire afin d’obtenir une compensation financière pour leur licenciement abusif mais pour le grand public, le dossier repart aux oubliettes.

 

En 2011, la Cour d’Appel de VERSAILLES redonne raison aux Mineurs mais n’accorde que 30000 € à chacun d’entre eux, la somme leur est versée. Christine LAGARDE, Ministre de l’Economie et des Finances du Gouvernement FILLON, fait aussitôt appel de la décision et dans le même temps permet d'accorder par un Tribunal arbitral  405 millions d’euros, dont 45 millions d’euros au titre du préjudice moral à Bernard Tapie.  .

En 2012, Christine LAGARDE n’est plus Ministre mais la Cour de Cassation lui donne raison, ce qui veut dire que les Mineurs doivent rendre l’argent. Son successeur socialiste, Pierre MOSCOVICI, ne souhaite pas le remboursement. Christiane TAUBIRA, Ministre de la Justice, vient plusieurs fois à GRENAY en 2014, 2015 et 2016 pour confirmer la non restitution de l’argent et pour soutenir les Mineurs en leur promettant de faire inscrire leur combat dans les livres d’histoire. 

"C’est bon de savoir qu’on est enfin reconnus, on a porté ce poids sur le dos toute notre vie." Une victoire pour la dignité que ne peuvent savourer qu’une vingtaine de survivants sur les 150 mineurs révoqués du bassin.


Dommage que les médias Alésiens n'aient pas cru bon de participer à cet événement culturel cela aurait pu les éclairer sur la répression syndicale et policière vécues à l'époque et encore à l'ordre du jour actuellement.

 

RAPPEL 

DEMAIN RENDEZ-VOUS A PARTIR DE 6 H DU MATIN

AU ROND-POINT DE KFC

POUR DISTRIBUTION TRACT

AVEC GILETS JAUNES

 

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